Ça veut dire quoi travailler en public ?
C’est partager le plus régulièrement possible en public ses pensées, ses réflexions, son travail et son évolution.
Trop de gens commettent l’erreur de travailler derrière une porte fermée, puis de lancer ou de présenter quelque chose au monde entier, en s’attendant à ce que tout le monde se précipite dessus.
Ça n’arrive jamais.
Partager au fur et à mesure en public permet de tester les idées et les approches qui fonctionnent et de voir les réactions des uns et des autres.
On a des retours sur le processus – l’effort – ce qui développe un état d’esprit évolutif plutôt qu’un état d’esprit centré sur le résultat.
Vous n’avez pas assez de clients ?
Combien de fois par an partagez-vous en public votre travail ? Vos motivations ? Vos inspirations et vos idées ?
Si j’écris un article par semaine toute l’année, ce qui est déjà énorme, ça me fait 52 articles par an. Si j’en ai écrit un par jour, j’ai 365 articles à la fin de l’année.
52 articles, contre 365.
313 chances supplémentaires de toucher du monde, de se faire remarquer, de créer de nouvelles relations, d’avoir plus de clients, plus d’idées…
Un article par jour peut paraître beaucoup mais on peut parler de la même idée de pleins de façons différentes à plein de personnes différentes.
Je peux parler de responsabilité en donnant une analogie, en partageant des moments personnels, en parlant d’objectifs et de systèmes, en parlant de la mort et des milliers d’autres choses. Je pourrais parler aux atypiques, aux parents, aux jeunes, aux moins jeunes, aux entrepreneurs, aux salariés.
Les idées ne manquent pas, surtout lorsqu’elles sont partagées en public, parce que les interactions font émerger de nouvelles idées.
Et surtout, rien n’oblige à écrire des billets comme je le fais.
Certains vont préférer le podcast, des posts courts sur les réseaux sociaux, des réels sur Insta, des shorts. Peu importe.
L’important est de partager ses idées en public.
Cela devient un mini-laboratoire d’expérimentation, les meilleures idées sont le résultat de la connexion entres idées et de leurs confrontations.
Travailler en public force à simplifier les processus de travail et à se consacrer à l’essentiel.
J’ai dû me mettre des contraintes qui me forcent à sortir de mes zones de confort : mes articles doivent être courts et aborder une idée et une seule.
Pour moi c’est difficile.
Chaque article me demande un effort de coupe important, d’ignorer des idées que j’ai envie d’évoquer mais qui rendraient l’article trop long et trop dense.
Ce que vous voyez de publié représente sans doute 40% de ce qui est écrit au premier jet et c’est sans doute ce qui m’a le plus appris de ces publications journalières :
Être ok avec le fait d’écrire vraiment n’importe quoi dans un premier jet.
Je teste des styles, des voix, je m’autorise plus de poésie, plus de personnel, ce que j’aurais moins fait en ne publiant qu’une fois par semaine.
Je découvre des choses sur moi-même, des aspects émotionnels, des facettes de ce que je suis que je montre rarement. J’ai l’impression de me redécouvrir.
Je repense souvent à la question que mon ami Namir pose souvent : « D’où tu écris ? ».
Parfois j’écris du professeur, d’autre fois du conseiller, parfois de mon désespoir, de ma tristesse, de ma colère, de ma solitude. Ces expériences d’écriture m’apportent plus que n’importe quelle thérapie que j’ai pu faire jusqu’ici, et le fait de le faire en public encore plus.
Des fois je partage une idée que je trouve sympa, sans plus. Des fois je me force à sortir de la malédiction du savoir et je publie des choses que je crois que tout le monde connait. Des fois l’article est ce que je suis en train d’apprendre ou que j’ai besoin d’apprendre.
Je travaille avec vos retours, vos remarques, vos critiques, vos remerciements, ça alimente ma machine à idées et m’apprend des choses sur moi.
Je travaille AVEC vous, pas POUR vous.
Alors merci à tous, partenaires invisibles.
Et pour vous remercier, demain, pour continuer sur ces idées, je vous aiderai à comprendre les clés d’un bon marketing en moins de 5mn.