J’en ai rien à faire de combien tu gagnes, de combien tu as de clients, de comment tu es beau et fort sur Instagram.
De ce que tu as mangé hier soir ou de ce que tu as visité ce weekend.
De tes sourires cache-misères.
Je veux savoir qui tu es.
Les idées que tu défends.
La morale que tu incarnes.
Ce pour quoi tu serais prêt à mourir.
Si tu es sûr que tes choix sont vraiment les tiens.
Si tu passes ta vie à être quelqu’un d’autre pour te noyer dans la masse de l’acceptation.
Si tu poursuis des objectifs qui ne sont que des leurres de ce qui compte vraiment, juste parce qu’ils te paraissent accessibles.
Si tu te noies dans le futile ou le complexe pour éviter la simplicité de ce que tu es.
Pour te détourner du miroir de ta vérité.
Comment sais-tu que tu réussis ?
Que quelqu’un a réussi ?
Tu crois à ces conneries que seul le chemin compte ?
Qu’il n’y a pas d’erreurs, mais que des apprentissages ?
Tu es mignon.
Dis-moi.
Comment te sens-tu à quelques instants de ton dernier souffle ?
Quand tu te rends compte que ton chemin n’a été que mensonges et hypocrisies ?
Que tes pseudos apprentissages n’ont fait que t’enseigner à te cacher et te leurrer encore plus ?
J’en ai rien à faire de ta soi-disant réussite, de tes excuses et de tes justifications.
De tes états d’âme dans lesquels tu te complais pour éviter ta lumière et tes ombres.
Quand tu te perds dans le futile, l’inutile, les peurs, les mensonges et les influences…
…Tu dois recommencer, encore et encore, jusqu’à ce que tu comprennes.
Parce que la réussite n’est pas comment tu passes ta vie.
Mais comment tu es face à moi.
Ta mort.
Alors, retournes-y.
Recommence.
Et cette fois-ci, apprends.