On fait tous des erreurs.

J’en ai fait plein, j’en fais encore et j’en ferai d’autres, dans tous les domaines de la vie.

Je suis une machine à erreurs.

Vous aussi.

Mais la pire des erreurs n’est pas forcément celle qu’on croit.

La pire des erreurs est de croire qu’on doit être quelqu’un d’autre pour réussir.

C’est le mensonge du développement personnel et des milieux du bien-être.

C’est le mensonge de tous ceux qui vous font croire que pour réussir il faut changer ce que vous êtes.

J’ai fait cette erreur, pour moi et pour les autres.

Depuis quelque temps, j’essaye de la réparer.

Cette semaine, j’ai demandé sur les réseaux ce que feraient les gens s’ils ne pouvaient plus travailler sur eux, chercher à mieux se connaître, à être la « meilleure version d’eux-mêmes ? ».

La plupart des réponses se résument à « j’arrêterais de me prendre la tête, je me sentirais libéré, en paix et j’oserais plus ».

Mais merde !

Quel intérêt de travailler sur soi si c’est ça le problème ?

Le problème n’est pas de travailler sur soi, de chercher à mieux se connaître, ce sont des leviers d’évolution importants et utiles.

Le problème c’est quand travailler sur soi et mieux se connaître enferment et empêchent l’action.

Le problème, c’est quand on cherche ce qu’on sait déjà.

Vous savez déjà qui vous êtes

Beaucoup de personnes me disent qu’ils viendraient me voir pour mieux savoir qui ils sont.

Je crois que ça n’est pas ce qu’ils veulent.

Ils veulent oser faire avec ce qu’ils sont.

Ça n’est pas pareil.

Si vous ne saviez pas qui vous êtes, que vous n’aviez pas peur et que vous osiez aller vers vos rêves, vous ne chercheriez pas à savoir qui vous êtes.

Savoir qui vous êtes devient une solution inefficace.

Mais surtout, vous le savez déjà.

Vous ne savez juste pas le voir.

Savoir qui vous êtes se trouve à l’extérieur de vous, pas à l’intérieur.

  • Vous avez des amis : vous êtes aimable.
  • Vous osez devenir indépendant : vous êtes courageux.
  • Vous testez des choses : vous n’avez pas peur de l’échec.
  • Vous apprenez de nouvelles choses : vous êtes quelqu’un qui évolue.
  • Vous voulez créer votre vie et vivre selon vos propres termes : vous êtes un créateur.
  • Vous vous remettez en question pour progresser : vous êtes quelqu’un qui réussira.

Mais si vous attendez d’être la « meilleure version de vous-même » pour commencer à faire des choses, à être en paix et à oser…

Vous n’êtes pas quelqu’un qui progresse, vous êtes quelqu’un qui attend.

Vous devenez victime de l’éternelle insatisfaction de ne jamais être assez bien.

Tout le monde a les mêmes problèmes et continuera à les avoir.

Vous ne pourrez jamais y échapper.

Vous pouvez seulement améliorer la façon dont vous les percevez.

Maîtrisez votre attention

L’attention, c’est ce sur quoi on se focalise.

De l’attention naissent nos attentes.

C’est ce qui définit notre façon de vivre et notre santé mentale.

Si vous ne savez pas à quoi vous faites attention dans tout ce que vous faites, c’est choisi pour vous.

C’est choisi dans votre passé, dans vos habitudes et vos mécanismes, et souvent, dans ce qui ne fonctionne pas.

L’attention définit ce que vous ressentez.

Si votre attention se porte sur ce qui pourrait ne pas marcher, vous recevrez ce qui ne va pas marcher.

L’attention insuffle la vie à tout ce qu’elle touche.

L’attention sur soi enferme et étrique.

Ceux qui réussissent à créer une vie qui leur ressemble ne travaillent pas sur eux, ils maîtrisent leur attention.

Ils regardent un espace beaucoup plus grand qu’eux.

Ils savent maîtriser leur attention pour se détacher de leur petit nombril.

Ils savent jouer avec la perspective.

Changez de perspective

Vous pouvez penser que vous n’arriverez pas à faire quelque chose, ça n’est pas important.

Ce qui compte, c’est la perception que vous avez de cette pensée.

Pour changer de perception, il ne faut pas changer ses pensées, il faut changer sa façon de penser.

Il faut changer de perspective.

  • Perspective : l’angle ou la position dans laquelle vous observez une situation
  • Perception : la façon dont vous vivez la situation.

Beaucoup de problèmes qui nous empêchent de faire des choses ne partiront jamais.

Ils cachent des valeurs, de la remise en question, de l’attention aux autres, l’envie de faire les choses bien, de ne pas faire de mal, d’être honnête, respectueux, etc.

Ceux qui restent bloqués attendent que ces problèmes partent en travaillant sur eux.

Leur perception est négative, parce qu’ils manquent de perspective.

La clé, c’est de savoir prendre du recul.

Beaucoup d’accompagnants apprennent à leurs clients à prendre du recul.

Mais ils prennent trop souvent ce recul minuscule, celui qui ne fait que dézoomer le microscope fixé sur notre nombril.

Se regarder le nombril, c’est s’enfermer dans l’infiniment petit, c’est devenir absent à la vie par excès de présence à soi.

En sortant de vous-même, vous devenez absent.

C’est cette absence à vous-même qui vous rendra présent aux autres, à la vie, mais surtout, à votre futur.

Prendre du recul, c’est sortir du présent et aller dans le futur pour le ramener au présent.

Souvenez-vous de votre premier client.

Même si vous n’en avez pas encore, souvenez-vous. Prenez du recul.

Quels souvenirs avez-vous de ce premier client quand vous en avez vu plus de 5000 ?

C’est une expérience incroyable, qu’elle ait été bonne ou mauvaise à ce moment là. C’est un souvenir, une histoire à raconter, un moment inoubliable.

Vous en riez sans doute.

Peut-être même ressentez-vous une nostalgie : celle de la passion et de la joie de découvrir, de débuter et d’apprendre. Un peu comme en amour : cette joie des débuts et de la phase de séduction qui s’estompent avec le temps.

Ramenez ces souvenirs au présent.

C’est parce que vous avez changé de perspective que votre premier client devient un moment agréable, que votre perception est différente.

C’est parce que vous vous souvenez du futur que votre présent change.

Souvenez-vous de cette relation qui dure depuis 20 ans.

Comment a-t-elle commencé ? Par un sentiment de ridicule ? Une approche idiote ? Des balbutiements ?

Souvenez-vous de ce meilleur ami qui est là chaque fois que vous en avez besoin.

Comment l’avez-vous rencontré ? En osant le contacter sur les réseaux ? En discutant ? En vous prenant la tête ? En osant être authentique et en partageant ce qui vous fait le plus peur ?

Souvenez-vous de cette entreprise fleurissante que vous avez.

Comment a-t-elle commencé ? Par des erreurs, des peurs, des doutes, des moments où vous aviez envie de tout balancer par la fenêtre ?

Changer de perspective est puissant.

Quand ça n’est pas simple, c’est souvent parce qu’il manque l’essentiel.

L’intention.

Agissez toujours avec intention

Vous devez échanger une vie d’automatismes contre une vie intentionnelle.

Si vous n’allez pas vers quelque chose de plus grand que vous, de beaucoup plus grand – alors vous ne vivez pas, vous survivez.

Vivre c’est construire.

Construire c’est ce qui donne du sens.

On ne « construit » pas une maison en un jour.

Travailler devrait être un dernier recours.

Développez les compétences dont vous avez besoin pour construire, puis pratiquez de façon intelligente et efficace.

Mais surtout, pour construire, vous devez :

1) Fixer une direction significative

C’est ce qui fait trébucher la plupart des gens.

Un système a besoin d’un sens, d’une direction.

Vous devez avoir quelque chose à quoi consacrer de l’énergie.

La motivation vient du mouvement.

Le mouvement n’existe que si vous avez une direction et un chemin.

Lisez ou relisez mon email de la semaine dernière : comment trouver un sens qui tient sur la durée.

2) Créer un système

Comprenez que la plupart des objectifs sont atteints grâce à un système.

Un processus.

Un processus est répétitif, basé sur les principes fondamentaux, et amélioré avec l’expérience.

C’est ici que vous développez vos compétences.

Quels leviers allez-vous actionner chaque jour, chaque semaine et chaque mois ?

Ce n’est qu’ensuite que vous pourrez travailler à l’amélioration de ce processus.

Vous ne pouvez pas améliorer quelque chose qui n’existe pas.

Créez donc quelque chose que vous pouvez améliorer.

N’attendez pas d’être prêts ou d’être « parfaits » pour commencer.

Réussir c’est réduire l’écart entre l’idée et l’exécution.

Apprenez en faisant.

Un peu chaque jour, utilisez le léger avantage et l’effet de levier.

3) Canaliser toute l’énergie vers cette direction

Regardez tout ce que vous faites pour le voir sous l’angle de votre direction.

C’est ce qui transformera le plus votre vie.

La meilleure façon de le faire est de vous rappeler pourquoi vous faites ce que vous faites, en prenant du recul.

Pourquoi écrire des articles (podcasts, vidéos ou autres) qui n’auront aucune retombée au départ ? Parce que c’est le chemin vers votre liberté financière.

Pourquoi oser faire quelque chose de nouveau alors que vous vous sentez nul ? Parce que c’est le début de votre expertise et de votre autorité.

Pourquoi oser échanger avec vos mentors, vos modèles alors que vous avez le sentiment d’être tout petit à côté ? Parce que vous apprendrez de leurs erreurs, parce que vous modéliserez leur façon de penser, de faire et de réussir.

Vous vous rendrez compte qu’ils sont comme vous, juste un peu plus loin dans votre futur.

Ils deviendront des pairs, des collègues, des amis.

C’est ce qui change la vie.

Sortir de soi, mettre tout en perspective vers quelque chose de plus grand et se tourner vers l’extérieur.

Vous vous connaîtrez mieux et plus vite.

Mais surtout, vous cesserez d’attendre et deviendrez créateur de la vie dont vous rêvez.

À propos de Laurent Bertin


Né le 6 juin 1975, je suis coach, conférencier et formateur depuis plus de 12 ans. Marié depuis 25 ans, je suis père de 4 enfants. J’ai 3 chats et deux chiens que j’adore.

Je suis un solitaire atypique, avec une anxiété sociale que j'ai réussi à intégrer pour en faire une force. J'aime la tranquillité, la simplicité, l'authenticité et l'honnêteté.

Ancien directeur informatique dans une grande banque française, j’ai tout quitté du jour au lendemain pour devenir praticien en hypnose. J’ai développé mon cabinet, suis devenu formateur, co-directeur d’un grand centre de formation pour tout quitter à nouveau pour développer mon activité via Internet.

Aujourd’hui, je peux travailler d’où je veux quand je veux et moins de 2h par jour. J’ai triplé mes revenus de directeur en aidant mes clients et en formant des milliers de personnes à mieux vivre leur métier et à mieux aider leurs clients.