On est inondés de choix à faire : quoi mettre, quoi faire, quoi manger, quoi acheter, quoi regarder, quoi lire, quoi apprendre, etc.

On est bombardés de notifications, emails, SMS, réseaux sociaux…

Notre cerveau est saturé de choix et décisions à prendre.

Ça nous épuise, nous enferme et nous fait prendre de mauvaises décisions.

En 2011, un groupe de chercheurs a mené une étude sur 1 112 décisions de justice sur une période de 10 mois, afin de découvrir si les juges prenaient leurs décisions uniquement sur la base des faits ou des émotions.

La probabilité qu’un juge rende une décision favorable était la plus élevée au début de la journée (environ 65 %), puis diminuait pour atteindre presque zéro avant le repas, et remontait à environ 65 % après la pause.

Mieux vaut passer en justice le matin.

La raison de ce phénomène est la fatigue décisionnelle.

La fatigue décisionnelle

La fatigue décisionnelle nous rend irrationnels et nous désinhibe. Plus on prend de décisions, plus la qualité des décisions se détériore.

Résultat, les gens se mettent en colère pour rien en rentrant chez eux le soir, craques sur des « petites folies » ou ne résistent pas à l’achat de choses inutiles.

Les effets de la fatigue de décision sont importants.

On se retrouve à éviter les décisions et donc procrastiner, fuir des situations ou faire des choix par défauts.

C’est la source de décisions irrationnelles, d’achats compulsifs, de perte de contrôle de soi, de tendance à moins réfléchir, de la tendance à croire à la désinformation, à se faire avoir par des arnaques, de perdre son esprit critique et même de prendre des décisions dangereuses quand on a des postes comme médecin, infirmière, etc.

Le piège de la fatigue décisionnelle est qu’on n’a pas conscience d’être fatigué. On l’est sans le savoir.

C’est une fatigue de la décision, pas une fatigue physique ou mentale comme la charge mentale, qui indique une charge de choses à penser et à faire, pas forcément de décisions.

La fatigue décisionnelle impacte les personnes en difficultés financières.

Dean Spears, de l’université de Princeton, a soutenu que la fatigue décisionnelle causée par le besoin constant de faire des compromis financiers est un facteur important qui piège les gens dans la pauvreté.

Si une sortie au supermarché induit une plus grande fatigue décisionnelle chez les pauvres que chez les riches – parce que chaque achat exige davantage de compromis mentaux – au moment où ils atteignent la caisse, il leur restera moins de volonté pour résister aux barres Mars et aux Skittles. Ce n’est pas pour rien que ces articles sont appelés achats impulsifs.

Dean Spears

Cette charge mentale du rapport à l’argent est un problème majeur dans la prise de décision.

Réduire la charge de décision financière est important et aussi comprendre le sens de l’argent et ce que c’est réellement.

1 décision peut en sauver 1000 autres

Nous prenons trop de décisions au quotidien.

Notre cerveau n’est pas fait pour ça.

Même de simples décisions ont un impact, comme choisir ses vêtements le matin. Si Barack Obama, Steve Jobs, Albert Einstein, Karl Lagerfeld, et Mark Zuckerberg s’habillent chaque jour de la même manière, ça n’est pas un hasard.

Pour réussir, il ne faut pas de volonté, il faut en faire moins et simplifier.

Ce sont les avantages de philosophies comme le minimalisme et l’approche du « moins c’est plus ».

Savoir dire non est une des clés de la réussite.

Il faut réussir à prendre des décisions qui nous évitent d’avoir à en prendre d’autres.

Un seul non est plus puissant que des centaines de oui.

  • Non, je ne consulte pas mes mails avant 12h.
  • Non, je n’ai pas les notifications activées sur mon téléphone.
  • Non, je ne regarde pas les réseaux sociaux avant d’avoir accompli la tâche la plus importante de ma journée.
  • Non, je ne vois pas les murs des gens sur Facebook et ailleurs
  • Non, car cette opportunité ne me rapproche pas de ma vision
  • etc.

La différence entre des résultats moyens et des résultats exceptionnels est ce que vous évitez.

Créez des règles et des principes de vie qui disent non, qui vous évitent d’avoir à prendre trop de décisions dans la journée.

Planifiez votre anti-journée.

Faites d’abord la chose la plus importante dans la journée, et ne perdez pas votre énergie dans d’autres choses.

Arrêtez de prendre des décisions en prenant des décisions qui limitent les choix.

Prenez des engagements sur ce que vous refusez de faire.

Déléguez si vous pouvez.

Trouvez des moyens de simplifier votre vie.

Utilisez la question magique qui aide à faire plus avec moins

Si une chose n’est pas importante pour vous, éliminez-la.

Combien d’indépendants passent des heures à réfléchir aux couleurs de leur site, au logo, au nom et à plein de détails inutiles ?

Combien de couples se prennent la tête sur détails sans importance ?

Combien de parents sont dans l’hypercontrôle avec leurs enfants sur des choses qui ne comptent pas vraiment ?

Simplifier sa vie est un chemin beaucoup moins simple que ça en a l’air.

Ça demande de bien se connaître, de savoir ce qui compte pour nous et ce qui n’est que des limites qu’on a apprises.

Ça demande d’apprendre à lâcher prise, de faire confiance aux autres et à la vie, d’être plus avec soi-même et moins dans le matériel, de moins brasser d’air et faire plus de ce qui compte, et donc d’oser affronter ses peurs et ses limites qui ne sont pas toujours celles qu’on pourrait croire

Prendre des décisions sur des choses sans importance, même si vous avez le temps de le faire, n’est pas anodin.

C’est retirer une énergie et une volonté précieuses des choses qui comptent.

Faites moins. Simplifiez-vous la vie. C’est essentiel.

À très vite,

Laurent

PS Je vous évite la fatigue de la décision si vous voulez mieux vous connaître et changer. Des années d’expériences et de lectures condensées dans un programme qui vous accompagnera toute votre vie, que ce soit aux niveaux personnels, professionnels ou affectifs.

Je prends à ma charge le risque d’achat pour vous éviter de trop réfléchir: si le programme ne vous plait pas, je vous rembourse dans les 3 mois sans discuter.

C’est par ici

À propos de Laurent Bertin


Né le 6 juin 1975, je suis coach, conférencier et formateur depuis plus de 12 ans. Marié depuis 25 ans, je suis père de 4 enfants. J’ai 3 chats et deux chiens que j’adore.

Je suis un solitaire atypique, avec une anxiété sociale que j'ai réussi à intégrer pour en faire une force. J'aime la tranquillité, la simplicité, l'authenticité et l'honnêteté.

Ancien directeur informatique dans une grande banque française, j’ai tout quitté du jour au lendemain pour devenir praticien en hypnose. J’ai développé mon cabinet, suis devenu formateur, co-directeur d’un grand centre de formation pour tout quitter à nouveau pour développer mon activité via Internet.

Aujourd’hui, je peux travailler d’où je veux quand je veux et moins de 2h par jour. J’ai triplé mes revenus de directeur en aidant mes clients et en formant des milliers de personnes à mieux vivre leur métier et à mieux aider leurs clients.