Nous sommes tenus à l’écart de nos objectifs, non pas par des obstacles, mais par un chemin clair vers des objectifs moins importants.
Robert Brault
Cette compétence clé de la réussite, c’est savoir dire non.
Si simple à écrire, si difficile à appliquer.
Même si c’est difficile pour beaucoup, savoir dire non quand on n’a pas envie n’est pas le plus compliqué.
C’est savoir dire non quand ça nous plait qui est difficile.
Dire oui consomme du temps et de l’énergie, dire non en crée.
La barre du oui doit être haute et s’élever continuellement.
Lorsque vous débutez, dites oui à tout pour acquérir de l’expérience.
Plus tard, vous devrez être plus sélectif.
La plupart des gens disent oui à de petites opportunités qui ne sont que des peurs déguisées en occasions.
Tandis que les plus sages savent dire non à de bonnes opportunités.
Car une bonne opportunité c’est quoi ?
Une opportunité facile ? Accessible ? Qui nous laisse dans notre zone de sécurité ? Une opportunité comme une autoroute qui masque les chemins à découvrir ?
Si le chemin devant toi est clair, tu es probablement sur celui de quelqu’un d’autre
Carl Jung
Les bonnes opportunités masquent souvent les grandes opportunités.
Oui, dire non est difficile.
Le non doit être rapide et le oui doit être lent.
Le oui demande toujours de l’espace.
Faites-en une règle.
Dites-le aux gens.
Ne dites jamais oui parce que vous devriez dire oui.
Si vous choisissez de dire oui, faites-le pour une raison.
Votre raison.
Vous devriez toujours savoir pourquoi vous dites oui, et en explorer les raisons.
Oui pour faire plaisir ?
Oui pour pour ne pas blesser ?
Oui pour passer pour quelqu’un de bien ?
Oui à de petites opportunités parce que vous avez peur de ne pas réussir là où ça compte vraiment ?
Combien s’enferment dans un cycle vicieux de petites opportunités qui les empêche de voir leur valeur, leur unicité et des opportunités dont ils rêvent ?
Trop.
La moitié des problèmes dans la vie peuvent être attribués au fait de dire « oui » trop rapidement et de ne pas dire « non » assez tôt
Josh Billings
Pour savoir dire non, il faut apprendre à décevoir.
Décevoir ceux qui attendent.
Décevoir cette partie de soi boulimique du plaisir à court terme.
Celle qui nous fait oublier le long terme et nos rêves.
Focaliser son énergie c’est savoir dire non aux distractions.
Focaliser son attention c’est savoir dire non à l’excès d’informations qui nous donne l’air intelligent au lieu de nous aider à devenir plus intelligents.
Un seul non est plus puissant que des centaines de oui.
Un seul non libère d’avoir à prendre des centaines d’autres décisions.
- Non, je ne consulte pas mes mails avant 12h.
- Non, je n’ai pas les notifications activées sur mon téléphone.
- Non, je ne regarde pas les réseaux sociaux avant d’avoir accompli la tâche la plus importante de ma journée.
- Non, car cette opportunité ne me rapproche pas de ma vision
- etc.
La différence entre des résultats moyens et des résultats exceptionnels est ce que vous évitez.
Dites non.
Et faites de votre oui votre plus beau cadeau.
Donnez-lui la valeur qu’il mérite.
Faites cadeau de ce que vous avez de plus précieux, de la seule ressource qu’on dépense sans jamais pouvoir la récupérer.
Le temps.