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J’aime les histoires post-apocalyptiques, les films catastrophes, les dystopies.

Plus pour ce que ça montre de l’humain que pour les histoires qu’elles racontent.

Imaginez.

Demain, c’est la fin du monde. Le début de The Walking Dead, des zombies partout.

Votre but : survivre et protéger ceux que vous aimez.

Que deviennent vos peurs d’aujourd’hui ? Vos problèmes ? Vos doutes ? Vos questions sur ce que pourraient penser les autres de vous ? Vos hésitations ?

Rien. Tout disparait.

Vous n’avez pas le temps, vous avez d’autres priorités.

C’est comme ça que les héros que j’aime le plus naissent.

Ceux qui n’ont l’air de rien, ceux qui avaient une vie normale, simple. Ceux qu’on oublie, qu’on ne voit pas au quotidien, les invisibles.

Ils puisent dans une autre énergie pour survivre.

Ils se connectent à la simplicité de leur amour, de leurs motivations profondes, ils découvrent ce qui se cachait derrière leurs peurs et leurs automatismes.

Ils ont trouvé leur pourquoi, un sens, un but qui ne tourne plus autour de leur petit nombril, quelque chose de grand.

Quelque part on le sait tous.

On doit trouver notre « pourquoi ».

Celui qui a un pourquoi pour vivre peut supporter presque n’importe quel comment.

Friedrich Nietzsche

Très bien.

Si on sait pourquoi on veut faire quelque chose ou pourquoi on existe, alors le comment, le quoi, le qui et le où vont tous se mettre en place.

C’est important un pourquoi.

Mais c’est souvent du grand n’importe quoi.

Aujourd’hui, on est dans la culture du positif, dans la dictature du bien-être : il faudrait trouver un pourquoi altruiste et positif.

Pour rendre le monde meilleur.

Pour partager et changer le monde.

Pour que les gens puissent vivre la vie qu’ils méritent.

Paix dans le monde. Amour. Bienveillance. Altruisme.

Merde.

Et si on se sent plus guerrier que bisounours, on fait comment ?

Quand je regarde ma vie, je constate que mes réussites sont nées de ma colère, de ma rage, de l’envie de démonter la connerie, la stupidité, de mon regard sur moi dans la glace qui me dit « T’es vraiment qu’un con ».

Mes envies de continuer d’avancer malgré les peurs, les doutes et la flemme sont nées de prouver à des cons, des idiots et des modèles détestables qu’ils avaient tort de penser ça de moi.

Tous les grands changements de ma vie ont commencé par une souffrance, une peur, un doute, une honte.

Tout a commencé par un ennemi.

Quelque chose ou quelqu’un qui m’a rappelé ce à quoi j’aspire, ce que je défends vraiment.

On a tous ce côté guerrier, c’est un archétype présent chez tout le monde.

Un archétype masculin. Mal vu car trop violent. Interdit à beaucoup de femmes, ça ne colle pas avec ce qu’on attend d’une gentille petite fille.

Mal représenté chez les hommes qui deviennent de gros bourrins décérébrés.

On est tous des guerriers. Et pourtant. On a tous cette tendance idiote.

Celle de chercher à être un altruiste moralement parfait.

Un superhumain guidé par un amour inoffensif, très vendeur, qui attire les gens en quête de bien pour panser leurs souffrances.

Au final, on cache ou nie nos sentiments, comme la jalousie, l’apathie, la culpabilité, la colère…on fuit nos imperfections au lieu de les transformer.

Je vois tous les jours des gens perdus dans la quête d’un pourquoi positif et altruiste.

Tous ces guerriers qui s’interdisent de trouver leur ennemi, des guerriers qui s’éteignent assis à attendre un combat, des guerriers en désarroi qui finissent par se battre contre eux-mêmes, contre leur quête de paix intérieure.

Ils finissent par avoir honte de leur propre complexité.

Alors au lieu de trouver le pourquoi, trouvons le pourquoi obscur.

Ce pourquoi fait d’un tas de choses qu’on n’a pas envie de diffuser sur soi, la colère, la jalousie, l’insécurité, la vengeance, la culpabilité, la honte, le dégoût, toutes ces mauvaises qualités dont on voudrait se débarrasser.

Ce qu’on cherche, c’est de l’énergie peu importe si elle est bonne ou mauvaise.

Avec le temps cette énergie du guerrier se transforme en lumière.

Le bien n’est pas un but.

Le bien est un effet de ce qu’on défend, de ce contre quoi on lutte.

Sans guerrier, où serait-on ? Où serait la lumière ?

Le guerrier s’exprime une fois qu’il est libéré de sa torpeur.

Il renait derrière de simples questions.

Que défend-on ? Qui sont nos ennemis ?

C’est peut-être le premier pas vers l’impossible.​

Une force en flamme
Qui brûle tout au fond de toi
Et l’espoir qu’un jour
Tu nous rendras la joie
Tes chemins sont de feu
Mais si tu ne perds pas la foi
Tu trouveras la voie

Toi, conquérant de la lumière
Tu dois conquérir
Et la victoire viendra
Tout refleurir
Non n’abandonne pas
Ne laisse pas ta foi mourir
Parce qu’un jour tu gagneras
La liberté de vivre

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À propos de Laurent Bertin


Ancien directeur informatique dans une grande banque française, j’ai tout quitté du jour au lendemain pour devenir praticien en hypnose. J’ai développé mon cabinet, suis devenu formateur, co-directeur d’un grande centre de formation pour tout quitter à nouveau et vivre de mon activité grâce à Internet.

Aujourd'hui, je vous apprend à gagner plus, travailler moins (et mieux) et à profiter de la vie en créant votre marque personnelle pour devenir une autorité dans votre domaine.