La seule façon de s’améliorer dans un domaine est de passer du temps à y travailler.
Maya Angelou était une écrivaine célèbre, une poète, une militante des droits civiques et une auteure récompensée, connue pour ses mémoires « I Know Why the Caged Bird Sings ».
Son livre s’est vendu à des millions d’exemplaires. En 2011, le Time Magazine l’a classé parmi les 100 livres anglais les plus influents depuis 1923.
Dans le livre Daily Rituals, Angelou décrit sa routine quotidienne :
Je me lève généralement vers 5h30 et je suis prête à prendre un café à 6 heures, généralement avec mon mari. Il se rend à son travail vers 6h30, et je me rends au mien.
J’ai une chambre d’hôtel dans laquelle je travaille – une chambre minuscule, avec juste un lit, et parfois, si je peux le trouver, un lavabo. J’y garde un dictionnaire, une Bible, un jeu de cartes et une bouteille de sherry. J’essaie d’arriver vers 7 heures et je travaille jusqu’à 2 heures de l’après-midi.
Maya Angelou
Peu importe si elle n’en avait pas envie.
Peu importe si son écriture du jour était médiocre.
Bernard Werber, que j’ai la chance de connaître et avec qui j’ai pu échanger et travailler, est derrière son ordinateur, tous les jours de l’année, de 08h à 12h.
Ils se présentent tous les jours devant leur bureau.
Ce sont des professionnels, pas des amateurs.
Steven Pressfield est un auteur américain qui s’est fait connaître du grand public grâce à son livre « The War of Art » .
Pressfield explique que la principale différence entre un amateur et un professionnel est dans leur état d’esprit : leur façon de voir le monde impacte leur attitude et leurs actions.
Les différences sont nombreuses, mais je vous en partage quelques-unes que je trouve percutantes et qui m’aident à être moins un amateur.
Les amateurs attendent d’être inspirés. Les professionnels s’en tiennent à un calendrier.
Les amateurs ne travaillent et ne s’entraînent que lorsqu’ils se sentent motivés.
Ils se font piéger par les moulins à vent de la motivation.
La motivation ne vient qu’en faisant.
Les amateurs sont motivés par le plaisir et l’émotion, les professionnels par la discipline et la routine.
Les amateurs s’assoient et attendent l’inspiration, les autres se lèvent et se mettent au travail.
Stephen King
Les amateurs se concentrent sur les objectifs. Les professionnels se concentrent sur les habitudes et les systèmes.
Les amateurs sont obsédés par le résultat au lieu du processus.
Ils recherchent la gratification instantanée de résultats rapides et cherchent les raccourcis vers la réussite.
Ils luttent contre la « résistance » et la procrastination parce qu’ils accordent trop d’importance au résultat final.
Les professionnels connaissent l’importance du léger avantage.
Les amateurs s’efforcent d’atteindre leurs objectifs. Les professionnels s’efforcent de s’améliorer.
L’amateur s’efforce de terminer le marathon. Le professionnel en court plusieurs et apprend de chaque marathon.
Le professionnel comprend qu’une réussite n’est qu’une indication du degré d’amélioration qu’il a atteint.
Il se concentre sur la croissance continue et cherche à trouver de nouvelles façons de s’améliorer.
Les amateurs sont souvent découragés par les obstacles et les critiques. Les professionnels les voient comme des opportunités d’apprendre et de s’améliorer.
Les amateurs essaient d’éviter l’échec à tout prix.
Ils craignent les critiques et s’inquiètent trop de ce que les gens penseraient s’ils échouaient.
Les professionnels comprennent que l’échec est une partie inévitable et nécessaire de la croissance.
L’échec est rapidement derrière parce que les systèmes et les habitudes prennent le relais et engendrent de nouveaux projets.
Les amateurs vivent pour des opinions. Les professionnels vivent pour la vérité.
Les professionnels cherchent à se faire un avis.
Les amateurs sont facilement influencés par les opinions et les « meilleures pratiques » de la majorité des personnes dans leur domaine.
Les professionnels remettent en question les hypothèses répandues sur la manière dont les choses devraient être faites.
Pressfield affirme que le passage du statut d’amateur à celui de professionnel commence par une décision consciente.
Il s’agit de prendre la décision de se consacrer entièrement à son sujet et de travailler à temps plein pour y arriver.
Cette décision engendre une discipline et un engagement à long terme.
Le besoin de motivation, la quête de plaisir dans tout et la pensée à court terme sont des traits de l’amateur.
Le processus de devenir professionnel nécessite de la patience et de la persévérance.
L’amateur joue pour le plaisir. Le professionnel joue pour gagner.
L’amateur joue à temps partiel. Le professionnel joue à plein temps.
L’amateur est un guerrier du week-end. Le professionnel se présente sept jours sur sept.
Steven Pressfield
Pour devenir professionnel, il s’agit de faire les choses qu’un professionnel ferait tous les jours.
Ça n’est pas simple, mais la base est une décision.
Un faire comme si.
Le temps fait le reste.
