La plupart de mes connaissances qui ont réussi écrivent.
C’est pourtant une des professions les moins bien payées qui existe.
On dit qu’il faut faire une vraie carrière et laisser l’écriture aux artistes.
Si je repense à toutes les bonnes choses qui se sont produites dans ma vie depuis que j’ai quitté l’informatique il y a 13 ans, elles proviennent toutes de l’écriture.
Une petite habitude d’écrire 500 mots par jour a transformé ma vie.
- j’ai développé une autorité dans mon domaine, en cabinet puis comme formateur
- je suis intervenu dans plusieurs écoles d’hypnose comme formateur
- j’ai lancé 2 formations qui se vendent à 90% au bouche-à-oreille
- j’ai grandi et évolué, sûrement plus qu’en thérapie
- je travaille où je veux, quand je veux, si je veux
Rien de tout cela ne serait arrivé si je n’avais pas écrit.
Écrire n’est pas juste mettre des mots sur papier, l’écriture est la base d’une bonne vidéo, d’un bon podcast, d’une bonne conférence, d’une bonne formation et d’une bonne façon de communiquer ses idées.
Pourquoi l’écriture est si importante ?
La raison est simple : c’est en écrivant que l’on attire l’attention.
Et dans le monde d’aujourd’hui, l’attention est la ressource la plus précieuse.
Les sociétés dépensent des milliards en publicité chaque année afin d’avoir une chance d’attirer l’attention sur leurs produits.
Ceux qui écrivent obtiennent cette attention « gratuitement ».
Ceux qui écrivent apprennent à attirer l’attention mieux que quiconque. Dans le marketing, c’est même un métier phare, c’est la base de tout produit et réussite : le copywriting.
Pendant longtemps j’ai pensé qu’apprendre à écrire était une perte de temps.
Je détestais le français, les études de texte, les dissertations, les résumés.
J’aime apprendre, j’aime transmettre, j’aime impacter, j’aime poser mes idées.
Quand je me suis lancé dans l’accompagnement, ce qui se passait en séance et en formation me rappelait ce qu’il se passe chez les héros, dans les romans, dans les films.
J’ai lu sur l’écriture moderne, loin des cours de français ennuyeux, j’ai lu sur le storytelling, la construction de personnage, le copywriting et le marketing.
J’ai appris plus sur l’humain et l’accompagnement en m’intéressant à ces sujets que dans les livres de psychologie au langage universitaire où j’ai l’impression d’entendre parler une autre langue.
Je ne me suis jamais considéré comme un écrivain, je n’ai pas écrit de livre.
Je ne fais que publier sur Internet, sur mon blog.
Je ne suis pas un littéraire, je n’aime pas vraiment écrire.
Mes écrits plus avancés sont devenus des formations que j’ai transformés en vidéos.
Mais quand quelqu’un veut savoir qui je suis, il peut me lire, me découvrir, il accède à mon cerveau, ma façon de penser et de voir le monde. Il est libre d’aimer ou non, je n’ai à convaincre personne.
Mes écrits ont toujours préparé le terrain pour mes séances, les clients avaient souvent déjà lu des articles et mon site Internet.
Ils pensaient déjà que je pouvais les aider, savaient déjà comment je travaillais, ma façon d’accompagner, certains me disaient même « je veux ce qu’il y a dans cet article ».
Ça rendait tout plus facile et plus simple. Ça renforçait le lien de confiance, sécurisait et donnait donc de meilleurs résultats plus vite. Je n’avais rien à expliquer, rien à montrer, tout était déjà fait en amont.
Je n’écris pas des romans, je ne sais pas décrire, je ne fais pas de belles phrases.
Je n’écris pas très bien, j’écris pratique, une phrase par ligne souvent parce que je trouve ça plus facile à lire, à scanner.
Le secret n’est pas d’écrire bien.
Le secret consiste à trouver son énergie.
Ceux que je connais qui écrivent se considèrent rarement comme des écrivains.
Ce sont plutôt des indépendants, des passionnés, des spécialistes du marketing,
Ils transmettent, enseignent, guident.
La clé est de trouver ce qui vous correspond.
J’ai mis longtemps.
Quand je fais des stages, des lives, je dérive sur plein de sujets parce qu’il n’y a pas de réponse toute faite, tout est relié, beaucoup de paramètres entrent en jeu dans le changement.
J’aime m’adapter au groupe, à là où sont les stagiaires sur le chemin d’évolution plutôt qu’à leur enseigner une nième technique.
Pendant longtemps j’ai trouvé que je n’étais pas un très bon formateur ni un très bon enseignant.
Découper en étapes n’est pas ma force, ça a bloqué mon écriture pendant des années.
Je n’arrivais pas à écrire comme beaucoup recommandent dans les formations sur Internet, en donnant des conseils, des astuces étape par étape.
Mais à force d’écrire et en mettant en pratique la phrase qui a changé ma vie dont je parlais hier, je me suis rendu compte que je ne regardais pas au bon endroit.
En séance d’hypnose, je me suis toujours vu comme un éclaireur.
J’éclaire les zones d’ombres, j’entre-ouvre des portes et ce sont les clients qui choisissent de les prendre ou non. Je ne cherche pas à résoudre, je cherche à éclairer et aider les autres à mieux se connaître, à devenir autonomes.
Quand je forme, quand j’écris, c’est pareil.
J’invite à réfléchir, à se questionner, à voir les choses autrement.
J’éclaire certains endroits, je ne dis pas où aller ni comment.
Trop de gens qui veulent écrire se concentrent sur la prose alors qu’il s’agit de se concentrer sur ce qui nous correspond : enseigner, éclairer, transmettre.
Écrire n’est pas que ça.
En écrivant, on apprend mieux, on pose mieux ses pensées, on évolue, on apprend à donner envie, à transmettre un message, à impacter juste avec des mots.
Souvent, écrire m’a coûté de l’argent.
Avant de vendre une formation ou une séance, je demandais souvent à ce que les clients posent sur papier leur problème, ce qu’ils voulaient, et comment ils voyaient leur changement.
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai lu « en écrivant ça, je me rends compte que…merci ! », en répondant par quelques questions, la séance avait déjà eu lieu.
Écrire aide à changer, à évoluer.
Écrire aide à trouver sa voix, sa voie, son style.
Écrire aide à s’aligner, à être plus en phase avec soi-même.
Écrire crée un lien que des vidéos ou des podcasts ne créent pas.
Les articles que j’écris ici génèrent des témoignages de plusieurs pages qui me touchent et me motivent à continuer. Bien plus que tout ce que j’ai pu recevoir depuis des années.
Je n’aime pas écrire. J’aime ce que permet l’écriture.
Ça touche, ça attire l’attention, ça permet de développer son activité, quelle qu’elle soit.
Ça permet de toucher des gens moins pressés, qui ne font pas défiler des centaines de vidéos ou de podcasts, qu’ils oublient souvent dans les jours qui suivent.
Écrire c’est toucher ceux qui aiment lire. Écrire c’est être lu, pas vu. Écrire est une bonne cachette pour les introvertis comme moi.
L’écriture est la base de toute évolution et toute réussite.
De bonnes choses arrivent à ceux qui écrivent.