Je ne suis pas fan des bonnes années et des meilleurs vœux.
Tout ça me semble trop souvent hypocrite, inutile et surfait.
Mais cette année, j’avais envie de vous envoyer un mail.
Pas vraiment pour vous souhaiter une bonne année.
Une bonne année c’est ce que je vous souhaiterais bien chaque jour, mais ça ne changerait pas grand-chose.
Souhaiter bonne année n’enlève rien aux difficultés de la vie, aux souffrances, aux gens qu’on aime et qui s’en vont, aux imprévus qui rendent certaines années plus difficiles que d’autres.
Ce qui me touche le plus, c’est quand je reçois des mercis.
Si beaucoup parlent de gratitude comme démarche thérapeutique, peu savent que c’est la gratitude reçue qui est la plus importante, pas celle qu’on donne.
C’est la gratitude d’un merci qui vient du fond du cœur.
Et j’ai la chance d’en recevoir grâce à vous.
Ces mercis ou vous prenez le temps de m’envoyer un mot.
Parce qu’un truc que j’ai dit ou écrit quelque part vous a aidé.
Ces mercis qui me font toujours monter les larmes aux yeux.
J’ai parfois l’impression d’être un colibri qui s’agite dans une tempête de difficultés et de galères.
Ces mercis sont des rayons de soleil, des lueurs d’espoir dans un monde que j’ai tendance à voir sombre, égoïste et noir.
Même si je sais bien qu’il est loin de n’être que ça.
Ces mercis auxquels je pense quand ça va moins bien.
Et ce début d’année, c’est l’occasion de vous renvoyer ce merci.
À mon tour de prendre quelques minutes pour vous envoyer de la gratitude à mon tour.
Merci à celles et ceux qui me lisent, répondent à mes emails, commentent mes articles, viennent en covision, achètent mes formations ou restent des présences invisibles.
Merci pour votre présence et votre confiance, et si j’ai un souhait à faire cette année, c’est de pouvoir continuer de vous aider comme je peux.
Merci.