On a tous ces deux personnalités en nous :
- Le « Moi Idéal » qui est au taquet tout le temps, motivé, dans le flow, qui ne se laisse pas distraire, et qui est productif et efficace.
- Le « Moi Zéro », celui qu’a pas envie, celui qui veut glander devant netflix, qui death scroll sur les réseaux sociaux, celui qui se demande pourquoi il est là et à quoi tout ça sert…
Et lorsqu’on pense à l’avenir, on a tendance à penser avec notre « Moi Idéal » quand on anticipe nos résultats, quand on planifie des projets et des objectifs. Et même à plus courte échelle : le prochain rendez-vous, la prochaine réaction émotionnelle avec notre conjoint, nos enfants…
La plupart des gens s’attendent inconsciemment à être dans leur « Moi Idéal » tout le temps.
Ils sont alors déçus, démotivés et abandonnent ce qui fonctionnait et laisse la place à encore plus de « Moi Zéro ».
On retrouve ça dans beaucoup de tentatives de changement de comportements : le poids, les addictions, arrêter de procrastiner, etc.
La clé, c’est d’accepter les hauts et les bas de notre personnalité et de nos fonctionnements et de l’intégrer dans notre perception de l’avenir.
Il suffit de faire la moyenne des deux et de penser aux deux.
- Qu’est-ce que pourrait accomplir mon moi idéal ?
- Qu’est-ce qu’au minimum pourra accomplir mon moi zéro ?
Exemple, disons, 1 semaine d’écriture sur Internet :
- Moi idéal : publier un article par jour et le diffuser sur tous les réseaux sociaux
- Moi Zéro : publier une idée courte sur Telegram et faire 1 newsletter par semaine
Probablement que mon résultat final sera entre les deux.
Ça n’a l’air de rien, mais c’est une façon géniale de travailler l’intégration de soi. L’intégration n’est pas l’acceptation, c’est l’idée de « faire avec » toutes nos parties, sans pour autant abandonner l’idée de s’améliorer et d’évoluer.
Ça met une attention sur le long terme, plutôt que le court terme.
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