Si tu veux prédire ton avenir et celui de tes clients sans avoir besoin d’aller voir Madame Irma, cet email est fait pour toi.
Il existe une façon simple de se transformer sans passer des années en thérapie ou en coaching.
Bon, évidemment, si tu fais une crise d’angoisse à peine tu vois un pigeon qui s’envole, t’as tout intérêt à aller voir un thérapeute.
Mais sinon, tu peux travailler ta philosophie de vie, car :
- Ta Philosophie de vie détermine
- Ton Attitude qui impacte
- Tes Actions qui donnent
- Tes Résultats
Quand on veut changer ses résultats, on commence par changer sa philosophie de vie, c’est plus simple, et ça impacte tous les domaines de la vie.
Mais la philosophie de vie est invisible, on ne voit que ses impacts dans notre quotidien.
Un peu comme les gosses, tu sais qu’ils sont passés se faire à manger au bordel qu’ils ont laissé derrière eux.
Dans cet email, tu vas découvrir les 5 niveaux d’attitude qui t’aideront à mieux comprendre comment tu fonctionnes et comment le changer chez toi (si besoin) et chez tes clients :
- Le Créateur de réalité
- L’Inspiré
- Le Spectateur
- Le Sceptique
- Le Saboteur
La Pyramide de l’Attitude
Niveau 1 : Le Créateur de Réalité
Les personnes à ce niveau croient que tout est possible.
« J’y arriverai quoiqu’il arrive » est une conviction profonde, pas juste une phrase en l’air.
Ils n’ont pas besoin d’être motivés, ils « sont » la motivation.
Ils ne se trouvent jamais des excuses, même quand ça serait plus que légitime.
Chaque échec est une occasion de grandir et d’apprendre, et leur souffrance est un moteur que rien n’arrête.
Ce sont les clients idéaux.
Ceux qui percutent vite, qui font les exercices, qui se donnent à fond. Tu dis un truc, c’est fait le lendemain, en mieux.
Ils ne t’accusent pas de leurs échecs, mais cherchent constamment à faire au mieux avec ce que tu leur donnes que tu aies été bon ou non.
Ils te posent des questions, veulent en savoir plus et aller encore plus loin, parfois même plus que toi. On dirait mon gamin qui m’a demandé à 4 ans comment est né le premier homme.
Leur objectif va souvent bien au-delà de leur demande initiale, tu peux les suivre longtemps, mais les voir se transformer à grande vitesse à chaque séance.
Ils font de ce que tu proposes quelque chose qui leur appartient, ils s’approprient tout de façon intelligente et personnalisée.
Ils t’inspirent quand ils te racontent leur expérience, leur changement et ce qu’ils ont appris du travail avec toi.
Et même s’ils donnent l’impression de ne pas avoir besoin d’aide, c’est un leurre, c’est souvent des personnes qui doivent apprendre à se canaliser et à en faire moins.
On a l’impression avec eux de ne pas avoir fait grand-chose, de n’avoir presque servi à rien et d’avoir juste dit une phrase et pouf, tout s’est enchaîné.
Parfois ils deviennent des modèles que tu suis à ton tour.
Niveau 2 : L’Inspiré
Les Inspirés voient les réussites des autres comme une feuille de route.
Leur logique est simple : « Si eux l’ont fait, moi aussi je peux. »
Les plans d’action sont leurs meilleurs amis.
C’est une attitude de suiveur, mais très efficace.
Ils exécutent à la perfection et ne discutent pas les consignes, ils sont passifs parce qu’ils suivent, mais ils sont actifs comme jamais.
Ce sont des clients géniaux qu’il faudra peut-être aider à passer au niveau 1 pour leur apprendre la véritable autonomie, mais beaucoup sont très heureux comme ça.
Niveau 1 et 2, tout va bien, ce sont des clients tops, d’excellents amis, mentors et coachs.
C’est après que ça se dégrade.
Niveau 3 : Le Spectateur
La majorité des gens se trouvent ici.
Les Spectateurs regardent la vie comme ils regarderaient la télé.
Ils sont dans l’attente : « Voyons si ça marche pour moi. », les « j’aurai et je veux » des niveaux 1 et 2 sont devenu des « j’aimerais bien et des peut-être ».
Plutôt que de prendre les devants, ils observent et espèrent.
Ils sortent rarement de leur zone de confort et suivent le courant.
Les Spectateurs ne prennent pas de risques, ou très peu.
Les opportunités passent sans être saisies : « c’est pas le bon moment », « je suis pas prêt ».
Ils voient les opportunités, mais ne les exploitent pas.
Ils sont ouverts et aiment apprendre, mais ne font pas bouger les choses.
Ce sont les clients « buffet », qui testent toutes les approches, font 50 thérapeutes, ou 200 formations, mais qui bougent peu, voire pas du tout.
Leur passivité se déguise en procrastination active sur des choses inutiles.
Ils stagnent, malgré leur potentiel.
Ce sont des clients qui irritent et nous font nous sentir impuissants.
On voit leur potentiel, on sort l’artillerie lourde avec eux, ils ont l’air à fond, mais ça ne bouge pas.
Leur transformation commence par apprendre à se libérer des attentes.
Niveau 4 : Le Sceptique
Les Sceptiques pensent que la réussite c’est pour les autres.
« Ça marche pour les autres, mais probablement pas pour moi. »
Ils agissent sans conviction et trouvent des excuses pour justifier leurs échecs.
Les obstacles ne sont pas des défis, mais des confirmations de leur incapacité.
Ils se démotivent facilement et abandonnent à la moindre difficulté.
On les entend dire : « Je savais que ça n’allait pas marcher » ou « C’est la faute de X. » où X est quelque chose d’extérieur ou d’interne qui ne changera jamais (vu que ce n’est pas pour eux).
Ils se sentent souvent impuissants et victimes des circonstances.
Ils anticipent le pire et mettent en place des comportements autodestructeurs.
Ils vivent en permanence dans cette prophétie autoréalisatrice de l’échec.
Leur manque de foi en eux-mêmes et en la vie devient un obstacle majeur à leur réussite.
Les Sceptiques ont besoin d’apprendre à voir le potentiel de réussite qui est à leur portée, là, juste là, devant eux.
Changer la mentalité d’un Sceptique nécessite une approche fine, elle demande souvent du temps et de la patience, car si on va trop vite avec eux, on renforce le problème, on les met dans l’impuissance apprise.
Ce sont des clients passionnants quand on sait les reconnaître et quand on sait les aider, car ils peuvent passer du niveau 4 au niveau 1 bien plus rapidement qu’on ne le pense.
Niveau 5 : Le Saboteur
Les Saboteurs savent que rien ne peut fonctionner pour eux, mais ils continuent quand même.
Si le Sceptique est dans le « probablement », le saboteur est dans la certitude.
Chaque tentative est vouée à l’échec avant même de commencer.
Ils n’agissent pas pour changer, mais pour prouver que ça ne peut pas changer, pour eux « c’est différent ».
C’est ceux qui nous disent qu’ils « travaillent dessus » depuis longtemps, que ça évolue, qu’ils progressent, mais au final rien ne change.
Ils sont souvent accusateurs de leurs coachs, thérapeutes, formateurs ou des programmes qu’ils suivent parce qu’ils attendaient le miracle.
« Changez-moi sans rien changer » est leur demande cachée.
Ils vivent une histoire où ils sont la victime et pas le héros.
Leur ego est souvent au taquet, car ils cherchent à prouver qu’ils sont différents des autres en montrant qu’ils ne peuvent pas être aidés, c’est devenu leur façon d’attirer l’attention et d’exister.
Dès qu’on leur propose quelque chose, ils savent mieux, ont déjà essayé, et donnent des arguments sans fin pour justifier que ça ne marchera pas.
Ils ne font pas, car ils savent que ça ne sert à rien.
« Oui, mais » est leur début de phrase préférée.
Ils agissent, mais pour renforcer leurs problèmes, leurs limites et prouver que ça ne marchera jamais.
Ils sont nuls, n’ont pas de talents, de compétences et n’ont rien à apporter au monde alors qu’ils en meurent d’envie.
Si c’est le dernier niveau, ils ont pourtant un potentiel énorme : l’action.
Leur force et leur détermination sont juste mal canalisées.
Avec le bon déclic, qui souvent secoue très fort, ils deviennent des machines qui osent et que rien n’arrête.
Leur mentalité de saboteur leur a forgé une résilience et une capacité à tolérer la souffrance incroyable.
Ils ont juste besoin d’être réveillés et à apprendre à canaliser leur énergie correctement.
Le potentiel de changement est immense chez les saboteurs.
C’est souvent ceux-là chez qui résonne le plus le « Putain y’en a marre » dont je parle dans ma conférence. Ce simple passage peut les passer du niveau 1 au 5 d’un coup.
Ils deviennent méconnaissables. Ils n’ont pas « changé », ils ont « switché » de mentalité et d’attitude.
Ce sont les clients qui progressent plus vite que n’importe qui quand on sait les aider.
Ce sont ceux qui deviennent souvent des fans et qui nous ramènent la terre entière en bouche-à-oreille tellement le changement a été puissant pour eux.
La responsabilisation comme première étape
La clé pour changer de niveau d’attitude c’est de changer de philosophie, et d’intégrer la responsabilisation, qui tient en une phrase.
« Si ça marche c’est grâce à toi, si ça marche pas, commence par toi. »
C’est une autre version de l’adage dont je parle dans ma conférence :
« Si tu rencontres un con une fois, c’est pas de chance, deux fois, c’est vraiment pas de chance, trois fois, c’est peut-être que c’est toi le con. »
La clé est de commencer par se situer honnêtement dans cette pyramide qui est contextuelle : on peut être niveau 1 dans l’affectif, mais niveau 5 dans le travail.
Chacun devrait prendre le temps d’écrire ses règles de vie, ses croyances et ses devises pour tous les domaines de la vie.
Certaines seront incarnées et d’autres deviennent des guides, des rappels, des buts à atteindre.
Comme cette phrase qui a changé ma vie : « la façon dont tu fais une chose est la façon dont tu fais tout », dont je parle dans cet article.
Si tu te trouves à un niveau qui ne te plaît pas, accepte cette réalité sans jugement.
Ça n’est pas ta faute, mais c’est ta responsabilité de le changer et celle de personne d’autre (oui je sais, on aimerait bien que ce soit le cas, moi aussi j’aimerais bien).
C’est seulement en reconnaissant où tu en es que tu peux planifier comment aller là où tu veux être.
Les deux façons de changer et d’apprendre
Il y a deux façons d’apprendre, de grandir et de réussir : la façon lente et la façon rapide.
Tu peux choisir de faire tout seul, en tâtonnant, en faisant des erreurs et en apprenant de tes échecs. C’est possible, ça prend du temps et beaucoup d’efforts, mais c’est aussi génial. On apprends plein de trucs, on avance à son rythme.
Et si comme moi tu adores apprendre et vite, c’est top, mais il faut savoir faire le tri car on a vite fait de se saturer d’informations.
J’ai fait ça longtemps, j’ai potassé tout ce qui existait (et je le fais encore) dans le marketing, c’est ce qui a construit mon expertise sur le sujet.
Mais je pense que j’aurais gagné beaucoup de temps en me faisant aider.
Pour te donner un exemple parmi beaucoup, j’ai mis presque 3 ans à lancer on premier produit en ligne à 49 € et qui en valait 10x plus dixit les témoignages de ceux qui l’ont suivi (des limites j’en avais un sacré paquet, mais au moins le saboteur est un ancien ami).
Tu peux choisir la voie rapide : y’a pas de secret, être accompagné c’est s’éviter les erreurs classiques, et avoir un chemin clair devant toi et se prendre moins la tête. On passe du buffet infini des livres et d’internet à un menu simple et clair des restaurants gastronomiques.
Il n’y a pas de bonnes façons de faire, il y a celle qui convient à chacun.