Qu’est-ce qui fait qu’on nous apprécie ?

Selon cette étude de Harvard, le secret pour être plus sympathique et améliorer les relations n’est pas d’être poli, serviable ou d’avoir un bon sens de l’humour.

C’est de poser plus de questions.

Je vous entends d’ici me dire que vous le saviez déjà, mais si vous lisez l’étude de Harvard sans rien en apprendre, et qu’en plus vous savez le mettre en pratique…

Bravo. Vous êtes exceptionnel.

En vérité, peu de gens appliquent ce conseil de Carnegie tiré de son bestseller How to Win Friends and Influence People (Comment se faire des amis).

Posez des questions auxquelles l’autre personne aura plaisir à répondre.

Dale Carnegie en 1936

Les gens parlent beaucoup d’eux-mêmes, surtout lorsqu’ils essaient d’impressionner quelqu’un.

Qui n’a jamais dit : « Il ne parlait que de lui » ou « Elle ne parle que d’elle » après une première rencontre ?

Combien de relations se dégradent quand une des deux personnes ne parle que de ses problèmes sans jamais s’intéresser à l’autre ?

Combien de sites Internet ne font que mettre en avant les qualités et les compétences de la personne sans jamais parler à ceux qui liront ? Pour avoir analysé beaucoup de sites Internet, croyez-moi, c’est quasiment toujours le cas. C’est un biais qu’on a tous.

Poser des questions c’est déplacer le centre de la conversation de soi-même vers l’autre. On crée du lien, on capte son attention, gagne sa confiance et son respect.

Je pourrais parler de questionnement pendant des heures, j’en ai même fait une formation. C’est un sujet complexe qui parle de rapport, d’émotions, d’alignement, d’engagement, d’attitude, de capacité à lire et écouter…

Apprendre à poser des questions change la vie.

Mais dans ce billet, je vais aborder le questionnement sous l’angle de l’écriture et de la communication.

Depuis que j’écris tous les jours et que j’ai parlé de travailler en public, on me partage que c’est difficile, beaucoup n’osent pas.

C’est normal, ça touche la peur de se tromper et le syndrome de l’imposteur.

On m’a aussi souvent dit que mes écrits faisaient réfléchir, qu’ils invitaient à se questionner, qu’on soit d’accord ou non avec ce que je partage.

C’est un beau compliment, car c’est le but.

Ce qui pose le plus de problèmes à ceux qui n’osent pas écrire ou partager est lié à ce que je dis dans l’article sur l’idée de travailler en public.

J’écris AVEC vous, pas POUR vous.

Cette phrase mérite un peu plus d’explications.

Je ne cherche pas à dire la vérité et être infaillible dans ce que j’écris.

Je ne cherche pas à évoquer tous les angles possibles d’une idée, ça laisserait peu de place à la réflexion personnelle tout en étant trop long et indigeste.

Mon but est d’inviter à deviner le sous-texte, à réfléchir aux choix du ton et de l’angle que j’ai choisi de prendre sur un sujet.

Oui, parfois ça demande de lire l’article plusieurs fois. Je ne donne pas de recettes toutes faites, c’est inutile, ça fait cliquer, mais ça s’arrête là.

Sans auto-questionnement, sans réflexion, sans introspection, rien ne se passe. C’est ce qui donne envie d’agir.

Parfois, je questionne sans poser de questions. J’affirme des idées, ce qui vous invite à les remettre en question et à remettre en question ce que vous pensez.

Parfois, je parle de moi, en me questionnant, je vous questionne.

Dans tous les cas, un lien se crée autre que « ah cool j’ai appris quelque chose ».

C’est l’ingrédient qui manque le plus dans ce que je vois de publié ici et là, que ce soit à l’écrit ou à l’oral.

Développer une marque personnelle c’est publier des contenus qui créent du lien avec les autres.

C’est inviter les autres à réfléchir, à se questionner et à s’intéresser à eux-mêmes.

C’est laisser les autres nous questionner aussi, écouter leurs réponses, leurs avis, leurs critiques, les laisser ne pas être d’accord.

Si le secret pour créer du lien se trouve dans le questionnement, que permet l’auto-questionnement ? Que permet de tenir un journal personnel ?

Ce questionnement qui secoue, réconcilie, reconnecte, réveille et apaise.

C’est ça pour moi « Écrire AVEC vous » : vous inviter à vous questionner.

Questionner retire la pression de bien faire et développe une posture de curiosité.

Inviter à réfléchir, plutôt que montrer le chemin.

Exprimer plutôt que chercher à convaincre.

Oser.

À propos de Laurent Bertin


Ancien directeur informatique dans une grande banque française, j’ai tout quitté du jour au lendemain pour devenir praticien en hypnose. J’ai développé mon cabinet, suis devenu formateur, co-directeur d’un grande centre de formation pour tout quitter à nouveau et vivre de mon activité grâce à Internet.

Aujourd'hui, je vous apprend à gagner plus, travailler moins (et mieux) et à profiter de la vie en créant votre marque personnelle pour devenir une autorité dans votre domaine.